Page:Œuvres mêlées 1865 III.djvu/63

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Je vous prie de faire bien mes remercîments à M. ***. Quelque estime que vous ayez pour lui, si vous le connoissiez autant que moi, vous l’estimeriez encore davantage. Adieu, Monsieur ; je suis né si reconnoissant, que, par dessein ou par étude, je ne saurois devenir ingrat ; et, quelque résolution que j’aie eue au commencement de ma lettre, je ne puis la finir sans vous assurer qu’il me souviendra toute ma vie des obligations que je vous ai. Je souhaite que ce soit longtemps ;

Mais, hélas ! quand l’âge nous glace,
Nos beaux jours ne reviennent jamais.

Si vous ne vous piquiez plus d’avoir des bras à casser, des jambes à rompre pour la campagne, que d’écrire, je vous dirois que votre lettre est aussi délicatement écrite qu’elle sauroit l’être.