Page:Œuvres poétiques de François de Maynard, 1885, tome 1.djvu/366

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Silvandre

Ouy. Comment ? Ly ces versHa ! perfide, ha ! cruelle ;
Soleil cache tu face, et toy, troupe immortelle,
Et toy Ciel fi souvent à tesmoin appellé,
Las ! ne punis-tu point ce serment violé ?
Souffres-tu que mon ame injustement deceue,
Reclame en vain ton aide : où est ta foudre aigue ?

Tirsis

Silvandre esjouys-toy, ferme les yeux aux pleurs.

Silvandre

Helas ! il ne se peut sans finir mes douleurs.

Tirsis

Aussi tu n’en as plus.

Silvandre

Aussi tu n’en as plus,Las ! he ! comment ?

Tirsis

Aussi tu n’en as plus, Las ! he ! comment ?Approche,
Et viens voir soubs le pied de ceste vieille roche
La douce guerison de ton nouveau souci.

Silvandre

Soyent benis les yeux, et toy Tirsis aussi