Page:אמרי לב Prières D'un Cœur Israélite (Jonas Ennery, 1848).djvu/42

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Sur la lyre à dix cordes,
Sur le psaltérion et sur la harpe.
Seigneur ! tes œuvres me remplissent de joie !
Je chanterai les ouvrages de ta main.
Que tes œuvres sont grandes, Éternel !
Que tes desseins sont profonds !
Le fou ne sent point, et le sot ne comprend pas,
Que, si les impies croissent comme l’herbe,
Que, si les ouvriers d’iniquité fleurissent,
C’est pour disparaître à jamais.
Mais toi, Seigneur, tu es à jamais sublime.
Vois, Seigneur, tes ennemis disparaissent ;
Les ouvriers d’iniquité se dispersent.
À moi tu donnes la force du Reem
Et la verdure de l’olivier.
Mon œil verra la fuite de mes adversaires ;
Mon oreille apprendra leur déception.
Le juste fleurit comme le palmier ;
Il se dresse comme le cèdre du Liban,
Planté dans la maison de l’Éternel ;
Il fleurit près du parvis de notre Dieu.
Il produira encore des fruits dans sa vieillesse ;
Il sera toujours plein de vigueur et de sève,
Pour enseigner à tous que l’Éternel est juste,
Qu’il est parfait, le rocher de mon salut.