Page:אמרי לב Prières D'un Cœur Israélite (Jonas Ennery, 1848).djvu/555

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qu’en accomplissant les humbles devoirs de mon état, je te suis aussi agréable que ceux que tu as élevés au-dessus de moi.

Tu m’as placé dans la dépendance d’autres hommes ; ma position est souvent pénible ; mais tu l’as voulu ainsi ; c’est toi, mon Père, qui m’as fais cette part dans ce monde ; je reçois sans murmurer ce qui vient de ta main, car toi seul tu sais ce qui convient le mieux à chacun de tes enfants ; quelque modeste que soit jna condition, j’y puis être utile à mes frères, en m’acquittant consciencieusement des obligations qu’elle m’impose.

Qu’importe la place que nous occupons icibas, pourvu que nous en méritions une dans le ciel en faisant ta volonté. Devant toi, Seigneur, il n’y a ni grands ni petits, ni riches ni pauvres,’ ainsi que tu l’annonces par ton prophète : < Ma demeure est au haut des cieux, j’habite dans la sainteté, mais je suis avec les humbles d’esprit » (Isaïe 57* 44). Tu ne fais de différence qu’entre les bons et les méchants ; et si ceux que tu as favorisés de la fortune ont des jouissances dont je suis privé, ils ont aussi des soucis et des tribulations qui me sont inconnus ; car tu dispenses tout avec justice.

Aussi je veux être bon et pieux, fidèle à mes