Page:אמרי לב Prières D'un Cœur Israélite (Jonas Ennery, 1848).djvu/661

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enfantsd’Israçl l’obligation de s’y rendre périôdiquement de toutes les extrémités du royaume. Un israélite ne saurait donc, sans manquer gravement à sa religion et même à la raison, s’abstenir de participer au culte public. Mais hélas ! l’indifférence et l’impiété (Jui semblent avoir pénétré au milieu de nous avec la prospérité, exhument de vieux sophismes pour nous inspirer des pensées de vanité et de révoite. Qu’est-il besoin, disent-elles, de toutes ces antiques cérémonies d’un culte suranné ? Dieu qui lit dans nos cœurs sait quand nous l’aimons, èt ce sentiment lui suffît. Pourquoi nous soumettre à des pratiques qui n’ajoutent rien à notre piété. Qu’est-il besoin d’un temple ! Dieu n’est-il point partout ?

C’est ainsi, ô homme faible, que ta vanité trompe ta faiblesse ! Tu te crois fort par ta raison , et ton insuffisance fait pitié. Tu crois que les voûtes sacrées de la maison du Seigneur, que les chants séculaires qui montent vers lui dans la langue biblique, que les voix suppliantes de tes frères n’ont rien qui puisse émouvoir ton coeur ; lu te crois plus sage que toutes les générations des hommes qui ont constammént chanté les grandeurs du Seigneur ; essaie donc ce que deviendra le cuite isolé de ton cœur orgueilleux,