Page:אמרי לב Prières D'un Cœur Israélite (Jonas Ennery, 1848).djvu/674

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échouent ; notre santé dépérit, notre corps s’affaiblit ; mille infirmités viennent l’assaillir. Viens, espérance israélite, viens, espérance céleste, unique remède à nos maux, unique asile dans nos douleurs, viens adoucir la rigueur de nos peines ! Ah î dès lors l’esprit rentre dans le calme, le cœur commence à s’ouvrir à la paix, la sérénité réparait dans l’âme. Je souffre, il est vrai, dans cette vie, mais j’en espère une autre ; je gémis sur la terre, mais je suis fait pour le ciel ! Tout finira dans ce monde, les plaisirs comme les peines, les joies comme les chagrins ; à quoi bon s’attacher aux uns, ou se laisser abattre par les autres ? Un jour viendra qu’il ne restera aucune trace ni des joies ni des larmes ; les bieus véritables succèderonl pour 11e finir jamais. 0 jour de l’éterniië que L’espérance israélite fait luire à mes yeux, que tu es bien capable d’adoucir nos peines, de tarir nos larmes ! Peut-être ce grand jour se lèvera-t-il bientôt pour moi !

IV.

La pensée de la mort nous apprend l’huiiii־ lité, elle nous enseigne la vanité de nos désirs. Rien ne peut nous sauver de cet ennemi iné-