Page:A. Challamel.- Les Clubs contre-révolutionnaires.djvu/378

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naire, la journée du 31 mai 1793, la loi des suspects, le régime de la Terreur, enfin, dispersèrent ces modérés qui n’avaient pas voulu accepter les conséquences de la Révolution commencée en 1789, qui avaient été supplantés tour à tour par les Girondins et les Montagnards.

Le 2 juin 1793, le conseil général de la Commune de Paris invita les sections à expulser de leurs comités révolutionnaires et civils, ainsi que des tribunaux de paix, tous les signataires des pétitions de huit mille et de vingt mille, plus les clubistes de la Sainte-Chapelle etdes Feuillants (1). C’était agir contre les anciens défenseurs de la Constitution de 1791, autant que contre les royalistes. Le 14 octobre 1793, les députés de la Société populaire de Montmédy, joints à ceux de Sedan, de Givet et de Philippeville, furent admis à la barre de la Convention et réclamèrent que tous les Feuillants fussent déclarés suspects, et que l’on mit en état d’arrestation tout homme cherchant à avilir, par un système combiné de diffamation, le Comité de salut public.

De même pour les électeurs signataires des pétitions monarchiques.

(1) Moniteur universel, n" 1S6, juin Ïl’è^. — Almanach historique de la Révolution française.