du café de Valois une autre tourbe d’aristocrates qui tenoient leurs séances dans ce café, et ensuite ils ont purifié le lieu avec des fumigations de genièvre (1). »
Gattey estima bientôt que la vente de ?> Actes des Apôtres était trop dangereuse, et le Journal de Paris imprima : « VARIÉTÉ
« Le sieur Gattey, libraire au Palais-Royal, annonce qu’il ne prend plus aucune part à l’impression ni à la distribution des Actes des Apôtres, et dans le cas où il en paroîtroit des numéros avec son nom, ils ne seront ni imprimés ni vendus par lui (2). »
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CHEZ LEBRET
Lebret, libraire nux boutiques de bois, dites le Camp des Tartares (Palais-Royal), du côté du palais inachevé, vendait toutes sortes d’ouvrages.
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CHEZ ANTOINE PAIN
Dans la boutique de Pain, autre libraire et imprimeur du Palais-Royal et rue des Bons-Enfants, on distribuait les Sottises de la semaine. On surnomma Pain « le marchand d’aristocratie. » On saisit chez lui, en mars 1790, les Réclamations des provinces contre les opérations de leurs députés (937 exemplaires). Confidence aux ^’/a^*- ^enerawa ; (80 exemplaires), et di, Protestation de Mirabeau (28 exemplaires ) ; en mai, Conseils utiles (161 exemplaires). Les douleurs de Louis XVI enfin connues de son peuple (94 exemplaires), etc.
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CHEZ DESENNE
Le libraire Desenne, au Palais-Royal, avait une arrière-boutique par lui disposée en manière de club général, ouvert à tous les partis. Parfois les députés y entraient pour se combattre immédiatement et (1) Y ov Introduction, p. 8.
(2) Numéro du 28 mai 1790.