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Les hommes qu’enlace
La misère lasse,
Ne sont plus rivaux,
Car la terre entière
A bu la lumière
De ton cœur nouveau !

La terre est rosée
Comme une épousée.
Tu mis, quand tu vins,
Des mannes de rêve
Sur toutes les grèves
Et tous les ravins.
Quand tu nous convies
Aux joûtes ravies
Des rythmes précis,
Nous voyons renaître,
Sous l’azur des hêtres,
Les soirs d’Éleusis.