Page:Abbadie - L’Art de se connaitre soi-meme.djvu/209

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fàudròit qu’elle fût indifferente à s’ay-. mer & à se haïr, ce qui est contre la nature. . -, -i

M*-j CHAP. IL i

Où ton continite à faire vóir, que ta source de notre corruption n’est point dani, f entendement.’’’

T Ors que nous disons que h corrupJL-/ tion de l’entendement vient dé la volonté $ nous ne prétendons point avancer que toutes nos ignorances & p os erreurs sans exception ayent leur source dans nos assec hons, s Car pour les premières, il est eertairi quelles. no doivent pas être toutes considerées comme des : défauts. Iln’apartient, ni aux hotôhie^ vni áux ARges. p ni «n ge^ neral à des creatures quelque nobles qu’elles puissent être, de connoître toutes choses. C’est lécaractere de TÊtre. supréme & de l’entendement infini, qui gouverne i’Univers., Enìgenariil noua devons conter pour rien toute ignoran*. ce qui vient, òu de ce que nôtre natu» te est trop bornée > ou de ce que l’objet