Page:Abbadie - L’Art de se connaitre soi-meme.djvu/272

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

11 est des nctuds secrets, ìl est des fmpatles liant f tir te doux accord les ames assorties &*.

Mais si aprés avoir parlé des sitftpaties corporelles, nous entrions dans Je detail des simpatie spirituelles, nous connoîtrions qu’aymer les gens par simpatie, n’est proprement que cherir la ressemblance qu’ils ont avec nous ; c’est avoir le plaisir de nous aymer en leur personne. C’est un charme pour nôtre cœur de pouvoir dire du bien de nous sans blesser la modestie ; c’est un avantage que nous obtenons, quand nous paroissons] tant estimer ces personnes, que nous aymons, principalement par«e qu’elles nous ressemblent. Nous n’aymons pas seulement ceux à qui la nature donne des conformités avec nous : mais encore ceux qui nous ressemblent par art, & qui tâchent de nous imiter. Favonius imite Caton sans que Caton s’en fâche, tout sage & tout austère qu’il est, & peut être que l’homme du monde le plus celebre pour la roideur & l’incomplaifance, cst alTés foible pour ne pas haïr cette maniere détournée de v . flater