. chose même sans cet honneur ; &Dieu . luy même a trouvé bon de nous faire, connoître par fa conduite, que celle-là j est plus estimable que celuy-cy. Car il . ne nous fait aymer lhonneur que par
. un endroit qui est celuy de la gloire, & i il nous fait aymer la vie parle plaisirs
par la gloire en même temps.
Que fi l’on répond ici que ce n’est . point tant l’amour de l’estime que h crainte du mépris, qui fait que l’on s’expose à la mort pour se vanger d’un outrage qu’on a receu, & qu’il est naturel à un homme d’honneur de ne-pouvoir, vivre accablé dinfamie ? on né satisfait point par cette réponse, parce que com-me c’est une foibleise de ne point pouvoir suporter la douleur, c’en est une qui n’est, pas moindre de ne pouvoir souffrir le mépris, sur tout le mepris injuste & qu’on n’a point merité.
— Au fond nous trouvons que l’amour de l’estime paroit déreglé à tous égards •’dans cet exemple. Car c’est aymer trop l’estime, c’est aymer l’estime fausse, & c’est l’aymer plus que fa vie, & par consequent .plus qufrja.consorvauonide son
corps,