Page:About - L’Assassin, 1890.djvu/38

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LECOINCHEUX.

Pardon… je…

Il se rassied.
MADAME PÉRARD.

Prenez-vous du thé ?

LECOINCHEUX.

Volontiers… Il y a de la crème ?

MADAME PÉRARD.

Il y en a. (À Angélique.) Donnez une tasse.

ANGÉLIQUE, prend étourdiment sur le dressoir la tasse cassée et la pose sur la table.

Aïe !

LECOINCHEUX.

Qu’y a-t-il ?

MADAME PÉRARD.

Rien… une tasse cassée. C’est vous, Angélique ?…

ANGÉLIQUE.

Non, madame ; c’est cassé du temps de feu Monsieur.

LECOINCHEUX, se levant.

Voyons ! voyons !

ANGÉLIQUE, à part. — Elle passe au premier plan à gauche.

Vieux tatillon, va !

LECOINCHEUX, montrant la tasse à madame Pérard.

Belle dame, vous riez quelquefois quand je proclame l’infaillibilité de la justice. La justice va vous prouver que cette tasse a été cassée ce matin. D’abord, les cassures sont toutes fraîches !

ANGÉLIQUE.

Oh ! toutes fraîches !