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L’ASSASSIN

ALFRED, allant à la fenêtre.

Par la fenêtre alors, je connais ce chemin-là.

MADAME PÉRARD.

Vous vous tuerez, malheureux !

ALFRED.

Ma vie pour vous !

MADAME PÉRARD.

Entrez là, je le veux ! (Elle indique la petite porte de gauche premier plan. — Alfred sort.) Merci.

Elle met la clé dans sa poche.



Scène VIII


MADAME PÉRARD, LECOINCHEUX.
LECOINCHEUX, dans la coulisse.

Ouvrez, au nom de la loi !

MADAME PÉRARD, lui ouvrant.

J’ouvre au nom de l’amitié ; mais en vérité, monsieur, votre jalousie a des allures un peu trop solennelles.

Elle descend s’asseoir sur le canapé et prend le journal qu’Alfred y avait jeté.

LECOINCHEUX, entre, suivi du brigadier qui reste sur la porte.

Brigadier ! vous resterez en bas, et vous garderez la porte Deux hommes de renfort, et ne vous éloignez sous aucun prétexte ! (Le brigadier sort ; à part, regardant la porte de gauche, premier plan.) Il est là !

MADAME PÉRARD.

Asseyez-vous.