Page:About - L’Homme à l’oreille cassée.djvu/65

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réviviscences, les générations spontanées et tout ce qui s’ensuit. Une correspondance régulière le tenait au courant de toutes les découvertes modernes ; il était l’ami de M. Pouchet, de Rouen ; il connaissait le célèbre Karl Nibor qui a porté si haut et si loin l’usage du microscope. M. Martout avait desséché et ressuscité des milliers d’anguillules, de rotifères et de tardigrades ; il pensait que la vie n’est autre chose que l’organisation en action, et que l’idée de faire revivre un homme desséché n’a rien d’absurde en elle-même. Il se livra à de longues méditations, lorsque M. Hirtz envoya de Berlin la pièce suivante, dont l’original est classé dans les manuscrits de la collection Humboldt.