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PROLOGUE




L es critiques seraient les plus heureux mortels de ce bas monde s’ils n’avaient, comme les parrains, que des dragées à semer sur leur route. À mon très grand regret, il n’en va pas toujours ainsi, et j’ai grand’peur que le devoir professionnel ne m’entraîne à bénir quelquefois nos artistes avec un goupillon taillé en férule. C’est pourquoi je veux me donner aujourd’hui un plaisir sans mélange, en confondant, si vous le permettez, dans une louange générale tous ceux qui ont pris part à cette exposition.