Page:About - Le Nez d’un notaire, coll. Nelson.djvu/158

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mière hypothèque, des emprunteurs qui donnaient hypothèque sur le néant !

Il n’avait point d’esprit, et son intelligence n’était pas de beaucoup supérieure à celle des caniches ; mais sa conscience se révolta quelquefois. Il crut bien faire, un jour, en disant à M. L’Ambert :

— Vous n’avez pas mon echtime.

Et la répugnance que le notaire avait pour lui se changea en haine déclarée.

Les huit derniers jours de leur intimité forcée furent remplis par une série de tempêtes. Mais enfin M. Bernier constata que le lambeau avait pris racine, malgré des tiraillements sans nombre. On détacha les deux