Page:About - Le Nez d’un notaire, coll. Nelson.djvu/176

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point. M. Bernier fut étonné de la persistance du mal.

— Après tout, dit-il, Dieffenbach a peut-être raison. Il prétend que le lambeau peut mourir par excès de sang et qu’on y doit appliquer des sangsues. Essayons !

Le notaire se suspendit une sangsue au bout du nez. Lorsqu’elle tomba, gorgée de sang, on la remplaça par une autre et ainsi de suite, durant deux jours et deux nuits. L’enflure et la coloration disparurent pour un temps ; mais ce mieux ne fut pas de longue durée. Il fallut chercher autre chose. M. Bernier demanda vingt-quatre heures de réflexion, et en prit quarante-huit.