Page:About - Le Nez d’un notaire, coll. Nelson.djvu/180

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racontèrent qu’il avait fait fortune et vendu son tonneau pour jouir de la vie.

M. Bernier battit les cabarets et autres lieux de plaisir, tandis que son malade restait plongé dans la mélancolie.

Le 2 février, à dix heures du matin, le beau notaire se chauffait tristement les pieds et contemplait en louchant cette pivoine fleurie au milieu de son visage, lorsqu’un tumulte joyeux ébranla toute la maison. Les portes s’ouvrirent avec fracas, les valets crièrent de surprise, et l’on vit paraître le docteur, traînant Romagné par la main.

C’était le vrai Romagné, mais bien différent de lui-même ! Sale, abruti,