Page:About - Le Nez d’un notaire, coll. Nelson.djvu/19

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

peuple ? C’est que la cravate de Bonaparte n’allait pas bien.

Peu d’hommes, sur ce terrain pacifique, auraient pu se mesurer avec maître Alfred L’Ambert. Je dis L’Ambert, et non Lambert : il y a décision du conseil d’État. Maître L’Ambert, successeur de son père, exerçait le notariat par droit de naissance. Depuis deux siècles et plus, cette glorieuse famille se transmettait de mâle en mâle l’étude de la rue de Verneuil avec la plus haute clientèle du faubourg Saint-Germain.

La charge n’était pas cotée, n’étant jamais sortie de la famille ; mais, d’après le produit des cinq dernières années, on ne pouvait l’estimer moins