Page:About - Le Nez d’un notaire, coll. Nelson.djvu/199

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de sa vie, il fut ému du malheur d’autrui :

— Docteur, cher docteur, s’écria-t-il en serrant la main de M. Bernier, je donnerais tout mon bien pour sauver ce brave jeune homme !

Cinq jours après, le mal avait encore empiré. Le nez n’était plus qu’une pellicule flexible, pliant sous le poids des lunettes, lorsque M. Bernier vint dire qu’il avait trouvé l’Auvergnat.

— Victoire ! s’écria M. L’Ambert.

Le chirurgien haussa les épaules et répondit que la victoire lui paraissait au moins douteuse.

— Ma théorie, dit-il, est pleinement confirmée, et, comme physiolo-