Page:About - Le Nez d’un notaire, coll. Nelson.djvu/30

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le ridicule jusqu’à chanter eux-mêmes de leur grosse voix éraillée, et la police leur permet de se réunir dans certains amphithéâtres pour écorcher quelques ariettes. Grand bien leur fasse ! Quant à moi, je n’écoute point un opéra, je le regarde : j’arrive pour le divertissement, et je me sauve après. Ma respectable aïeule m’a conté que toutes les grandes dames de son temps n’allaient à l’Opéra que pour le ballet. Elles ne refusaient aucun encouragement à MM. les danseurs. Notre tour est venu ; c’est nous qui protégeons les danseuses : honni soit qui mal y pense !

La petite duchesse de Biétry, jeune, jolie et délaissée, eut la faiblesse de