Page:About - Le Nez d’un notaire, coll. Nelson.djvu/82

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sang se paye avec du sang. Tu m’as frappé de la main ; moi, Ayvaz, fils de Ruchdi, je te frapperai du sabre. Ton visage mutilé fera rire les belles femmes : Schlosser et Mercier, Thibert et Savile se détourneront avec mépris. Le parfum des roses d’Izmir sera perdu pour toi. Que Mahomet me donne la force, je ne demande le courage à personne. Hourra ! je me suis armé pour le combat.

Il dit, et se précipita sur son adversaire. L’attaqua-t-il en tierce ou en quarte, je n’en sais rien, ni lui non plus, ni les témoins, ni M. L’Ambert. Mais un flot de sang jaillit au bout du sabre, une paire de