Page:Abrantès - L’Exilé, Une rose au désert, tome 2.djvu/219

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nase Wassilieff, était chargée de s’arrêter à Sandomir et de demander officiellement la main de Marie Mnicheck pour le czar de Moscovie.

Suivie d’un magnifique cortège, du cortège d’une souveraine enfin, Marina, s’était rendue pour recevoir cette ambassade au château de Fierey, choisi pour la célébration du mariage ; elle y fut reçue par le roi de Pologne, Sigismond III, qui, selon les paroles du temps, l’accorda au czar Démétrius, et l’ambassadeur Athanase Wassilieff l’épousa publiquement devant le roi de Pologne, qui fut le parrain de la mariée avec la princesse Constance, archiduchesse d’Autriche, elle-même fiancée de Sigismond. Une foule de seigneurs polonais du rite catholique assistaient à cette cérémonie, ainsi que monseigneur Rangoni, nonce du pape à la cour de Pologne. Ce fut le cardinal Maciëwiscoky qui donna la bénédiction nuptiale à la jeune czarine ; et dans cette heure toute de gloire et de bonheur, Ma-