Page:Académie française - Recueil des discours, 1890-1899, 2e partie, 1900.djvu/221

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té que vous avez quelquefois portée dans la critique des œuvres contemporaines, n’est-ce pas là que je la trouverai ? comme aussi la raison de la fidélité que, sans en être moins parisien, vous garderez toujours à l’hellénisme et à la Grèce ? Vous ne voulez pas que la religion de la beauté soit donnée en proie a de nouveaux barbares. Et, puisque là encore est la raison de l’admiration, de l’affection que vous éprouviez pour votre illustre prédécesseur, je ne sais si c’est l’une des raisons du choix que l’Académie a fait de vous pour lui succéder, mais elle n’en pouvait faire un qui fût, je l’ose dire, plus agréable à une grande ombre ; et je souhaiterais, Monsieur, que vous eussiez retrouvé quelque chose de cette intention dans ce compliment de cordiale bienvenue.