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FRANC-NOHAIN


Pour Claude Terrasse.

Minuit venait de sonner, et bien que ce fût l’heure traditionnelle des crimes et des fantômes, aucun assassin n’avait encore surgi d’un coin sombre, le poignard menaçant, dans la petite chambre de M. Franc-Nohain, et nulle apparition blanche ne s’était détachée des murailles, en secouant ses chaînes. Un feu clair brûlait dans l’âtre, et M. Franc-Nohain, enfoncé dans un fauteuil, regardait le feu.

Visages grotesques qui éveillaient en lui le souvenir d’amis et d’ennemis, châteaux crénelés et dentelés dont les tours s’effondraient