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AUGUSTE GERMAIN

tendres sons, si pitoyables, si rêveurs, et qui chante parfois, quand vous le voulez bien, de ces airs lointains et délicieusement fanés et pleins de souvenirs, comme nos grand’mères, les jours de bonheur, en chantonnaient encore, près du foyer…

Grandes misères des petits métiers, et petits tourments des grandes positions, joueurs et joueuses des cours, vieux mendiants, trottins anémiés, théâtreuses et cocottes et danseuses, demoiselles de magasin, calicots et couturières, vous avez pour tout ce qui souffre et peine, ou croit peiner et souffrir, des pitiés et des caresses… Il est vrai que vous y trouvez notre amusement.