Page:Acker - Le Beau jardin, 1912.djvu/236

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vée, l’Institut des pauvres, chargé d’accorder des secours en aliments, en combustibles, en argent, des asiles de vieillards, des hospices, des ouvroirs, des jardins d’enfants, des orphelinats, des patronages de quartier dirigés par des dames patronnesses, des sociétés de secours mutuels, des caisses d’épargne et de prêt, des associations corporatives, enfin tout ce que l’assistance sociale peut imaginer. D’autre part, elle luttait contre l’ignorance par la création de ses écoles, de ses musées et de ses bibliothèques.

Une des premières questions à résoudre, et la plus importante peut-être, avait été la question des logements : c’est à sa solution qu’est attaché principalement le nom de Jean Dollfus.

Jean Dollfus était le petit-neveu du peintre Jean-Henri. Il apprit la mort de son père, Daniel, comme il accomplissait son apprentissage commercial à Bruxelles, et, rappelé à Mulhouse, dirigea dès lors la maison paternelle. On retrouve dans son visage ce qui