Page:Ackermann - Contes et Poésies, 1863.djvu/243

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Un peu de rime, encor Dieu sait comment !
S’il peut souffrir, c’est tout le bout du monde.
Ruisseau furtif, je le laisse courir
Parmi les prés, le livrant à sa pente ;
Il saute, il fuit, il gazouille, il serpente,
Chemin faisant il voit ses bords fleurir.
Qu’un voyageur parfois s’y désaltère,
Et d’un merci le salue en partant,
Ou ses attraits qu’une jeune bergère
Vienne y mirer, c’est un ruisseau content.