Page:Ackermann - Pensées d’une solitaire, 1903.djvu/82

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
41
D’UNE SOLITAIRE

lorsqu’il m’arrive en le quittant de prendre un livre français sur le même sujet, on dirait que je la rallume.

Ce que l’homme aurait de mieux à faire, ce serait de prendre au pied de la lettre cette métaphore usée : « La vie est un rêve. » Donner de l’importance à ce rêve, c’est vouloir qu’il dégénère en cauchemar.

Le plus ou moins de charme que nous trouvons aux poésies subjectives dépend de la disposition dans laquelle nous sommes nous-mêmes. Aussi plaisent-elles particulièrement aux femmes et aux jeunes gens, car c’est surtout leur état d’âme qu’elles se chargent d’exprimer.