— Bongiornio, signore, murmura le sacristain. Cossa volà ? Cossa commandela, paron ?
— Ah, mon brave c’est encore le concert à la Vierge ; tu me l’as fait voir la dernière fois que je suis venu. Aujourd’hui il faut me le laisser entendre.
Le sacristain souriait béatement, sans rien comprendre à la phrase enigmatique.
— Il faut me le laisser entendre… écoute ! Et Jacques le prenant par le bras lui expliqua avec maintes difficultés et à grands renforts de signes qu’il désirait monter à l’orgue et le visiter.
— Ch’al monte. Conol vol altro, paron ! Si ce n’est que cela. Il alla chercher la clef de l’escalier tournant avec son petit pas sautillant de boiteux. Il ouvrit la porte de bois sculpté et Jacques le suivit à tâtons jusqu’à la plateforme de l’instrument.
— Voilà, multo anticho ; multo bello.
Le sacristain recommençait ses phrases tra-