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II

CONTARINETTA


— Allons, quand tu auras fini de rêver, « ma chère », interrompit Sforzi en enfonçant sur sa tête, d’un geste professionnel, le chapeau qu’il portait mou et grand. Je vais t’emmener dîner au Cavaletto, dans un petit endroit quasi enfumé, dédaigné des touristes par bonheur, et où tu mangeras en chaude résurrection toute l’ancienne cuisine italienne. Toujours rêver donne faim. Sois donc plus pratique.

— Je te répète que c’est malgré moi.