Page:Adolphe Orain - De la vie à la mort - Tome premier.djvu/80

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Tous mes soins sont superflus,
R’lu tu tu, r’lu tu tu.

La personne qui chante ce couplet est au milieu des joueurs et en chantant, elle imite, par gestes, un instrumentiste quelconque.

Or, comme au commencement du jeu tout le monde a dû choisir un instrument, celui ou celle qui ne se le rappelle pas ou bien qui, par distraction, ne regarde pas la personne qui chante et ne fait pas comme elle, donne un gage.

7o Causeries et amusettes

Un jour, je vis plusieurs petits paysans qui regardaient une alouette, à peine visible dans la nue, et dont on entendait cependant encore le chant.

L’un d’eux demanda aux autres :

S’avous ce qu’elle dit là-haut à c’tt’heure qu’elle a pou de chaie[1] ?

— Nennin.

  1. Peur de tomber.