Page:Adolphe Orain - De la vie à la mort - Tome second.djvu/11

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pour faire de la litière aux bestiaux, dans les fossés d’un champ dépendant de la ferme.

Ces fossés qui, le samedi, étaient remplis de fougères n’en possédaient plus le dimanche.

La servante revint chez son maître lui apprendre la nouvelle. — Ce n’est pas possible, s’écria-t-il, je vais y aller moi-même.

Il s’y rendit, en effet, et ne put que constater la véracité du fait.

Jamais depuis lors un seul brin de fougère n’a poussé dans ce champ.

La Tombe à la Fille

En quittant le bourg de Teillay et en pénétrant dans la forêt de ce nom, par la route aux Lièvres, on rencontre à l’extrémité de cette route, presque sur le bord de la grande ligne, une tombe recouverte de plus d’une centaine de croix. Le tronc du chêne qui l’abrite de ses rameaux est lui-même orné de fleurs, de couronnes, de reliquaires attachés là par les pè-