Page:Adolphe Orain - De la vie à la mort - Tome second.djvu/147

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Les femmes entre elles accusent les hommes de ne pouvoir endurer patiemment une douleur physique. « Pour faire un pet, disent-elles, ils se croient malades. »

Les hommes mal élevés et grossiers qualifient les vieilles dévotes « de punaises de sacristies ou bien encore de vieux chandeliers d’église. »

D’autres disent que lorsqu’on n’est plus dans la paroisse qu’habite sa femme on a le droit de lui faire des infidélités.

Quand quelqu’un compte son argent, on ne manque pas de lui dire : « Brebis comptées, le loup les mange. »

Les bonnes femmes de la campagne s’écrient en voyant un petit enfant qui met une