Page:Adolphe Orain - De la vie à la mort - Tome second.djvu/23

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

premier mai, leur donner à boire de l’eau puisée, — toujours avant le lever du soleil, — et dans laquelle on a trempé la guenille du balai qui a frôlé les plantes d’autrui.

Vaches empoisonnées par les vlins[1]

Quand une lièvre[2], une sourde[3] et une envine[4] sont chaudes, autrement dit en amour, toutes les herbes sur lesquelles elles pissent rendent les vaches malades.

Pour les guérir, il faut leur faire une croix jusqu’au sang, avec une épingle jaune (en cuivre), sur le nez, sur les deux oreilles et sur le devant de la tête à l’endroit où il n’y a point de poil. Puis leur frotter la croupe avec du beurre et leur faire avaler une poignée de sel mélangé avec du beurre et enveloppé dans une feuille de chou. (Le Grand-Fougeray.)

  1. Reptiles.
  2. Femelle du lièvre.
  3. Salamandre terrestre.
  4. Orvet, petit serpent.