Page:Adolphe Orain - De la vie à la mort - Tome second.djvu/234

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dans sa chambre, sur un lit, après être allée prendre un vêtement plus commode que celui de la journée.

Elle ne peut rester plus d’un certain temps près de la même personne.

Lorsque celle-ci vient à mourir, une seconde religieuse accompagne la première à l’enterrement en tête du cortège. Les funérailles terminées, elles doivent rentrer immédiatement à la communauté sans avoir de plus longues relations avec la famille du défunt.

Les religieuses de Bon-Secours renouvellent leurs vœux à une fête de vierge désignée pour tout l’Ordre, et cela partout où elles se trouvent.

Tous les deux ans, elles vont à une retraite à la maison mère, retraite qui dure huit jours et pendant tout ce temps elles ne doivent parler, ni même lire une lettre avant la fin du chant du Te Deum qui termine la mission.

Contrairement à ce qui se passe pour les prêtres, qui ont quelquefois de superbes tom-