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Le nommé Gruel, autre guérissou, de Bruz, indique le remède suivant :

Bien laver, bien nettoyer à l’eau courante les tubercules de la ciguë qu’il appelle l’Ébène ou bien encore Pain frais (c’est l’Œnanthe crocata). Les écraser et les faire bouillir avec du saindoux, à petit feu, sur la braise, dans un pot neuf en grosse terre. La pommade qui en résulte est appliquée sur la partie malade. La guérison est radicale.

La mère Chevalier, de Bain, composait la pommade suivante qui, au dire de tous ceux qui s’en sont servi, est un remède souverain pour les hémorroïdes :

Elle écrasait des feuilles de joubarbe (Sempervivum tectorum), les pressait dans un linge et le suc qui en sortait était mélangé à du saindoux, qu’elle faisait fondre au bain-marie.

Hoquet. — Allonger le bras droit, et regarder fixement le creux de la main à moitié fermée.

Luette. — À Bain, la luette est appelée la Cahuette. Quand cet appendice cesse de fonction-