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Les volets de la salle à manger ne sont qu’entrebâillés, et bien qu’on soit souvent très nombreux, on ne parle qu’avec ses voisins de table et à voix basse.

Sitôt qu’on a fini de manger, on se lève de table et on se retire.

Depuis quelques années seulement, la veuve du mort n’assiste plus au repas d’enterrement.

Un autre repas est offert huit jours plus tard aux personnes qui assistent à la cérémonie appelée : service de huitaine.

Le jour des obsèques, on fait distribuer aux pauvres par les sœurs de Saint-Vincent-de-Paul 300 kilogrammes de pain et 150 kilogrammes de viande.

On donne des cierges au clergé, aux religieuses des communautés, aux fermiers et aux pauvres.

Leur grosseur varie en raison de l’importance des personnes auxquelles on les remet.

Aux curés et aux chanoines, ce sont des cierges de 5 fr.

Aux prêtres et aux religieuses, des cierges de 3 fr.