Page:Adolphe Orain - De la vie à la mort - Tome second.djvu/329

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descendent les escaliers avec des sabots et qu’on ne voit pas, qu’il s’empresse de déguerpir dès le lendemain matin.

La légende de la maison du diable, à Vitré, est tellement connue qu’on en a fait un objet d’effroi pour les enfants : « Si vous n’êtes pas sages, disent les mères à leur progéniture, on vous enfermera dans la maison du diable. »

La fermière de la Barre de Cicé, dans la commune de Bruz, mourut en couches il y a une vingtaine d’années.

Lorsqu’elle fut enterrée, sa fille raconta que la nuit, on apercevait par instant dans le foyer, des couées de feu, c’est-à-dire des embrasements ou des flambées qui, tout à coup, éclairaient l’appartement d’un vif éclat et s’éteignaient aussitôt. Cependant il n’y avait dans l’âtre que des cendres éteintes.

Cette famille quitta la ferme où elle fut remplacée par un jeune ménage, les époux Gérard, qui s’étaient mariés à l’automne, le 13 octobre.