Page:Adolphe Orain - De la vie à la mort - Tome second.djvu/68

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Pour qui rien n’est trop magnifique ?
— Les anges nous l’ont fait savoir
Par cette charmante musique
Que l’on entendit hier au soir (bis).

Allons, berger, car il est temps,
Allons lui porter un présent
Et lui faire la révérence.
Voyez Jeannot comme il y va ;
Suivons-le tous en diligence
Et nos troupeaux laissons-les là (bis).

Colin qui porte un agnelet.
Son petit-fils un pot au lait
Et deux oiseaux dans une cage.
Robin, lui, porte un gâteau ;
Pierrot du beurre et du fromage,
Et le gros Jean un petit veau (bis).

Nous lui fîmes tous nos présents ;
Nos souhaits et nos compliments.
Tout autour de lui, en cadence,
Nous lui souhaitâm’s le bonsoir
En lui faisant la révérence,
Adieu, poupon, jusqu’au revoir (bis).