Page:Adolphe Orain - De la vie à la mort - Tome second.djvu/8

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un de ses voisins, fut un jour poursuivi de si près qu’il se vit sur le point d’être fait prisonnier. Cerné de tous côtés, il ne lui restait plus qu’à franchir l’immense espace compris entre les deux collines. Invoquant saint Abraham et saint Job, il fit vœu de leur élever à chacun une chapelle, s’il échappait à son ennemi. Aussitôt, éperonnant son cheval, il le fit s’élancer du haut du rocher de Saint-Job sur le coteau voisin. Les chapelles indiquent la distance du saut accompli par le coursier de Guy d’Espinay.

On ajoute que les deux maçons chargés de la construction de ces petits oratoires n’avaient qu’un marteau et qu’une truelle, qu’ils se lançaient de l’un à l’autre quand ils en avaient besoin.

Un jour, à la ferme appelée la Cônais, dans la commune des Iffs, des fermiers qui déménageaient trouvèrent dans une fenêtre les débris d’une vieille sainte Vierge.