Page:Adolphe Orain - De la vie à la mort - Tome second.djvu/88

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Celui-ci, en entendant cela, fut s’asseoir dans le bénitier et s’écria :

« Qu’il y vienne maintenant ! »

Le diable qui était sorti du corps de la fille, fut poursuivi à coup de goupillon par le prêtre qui le chassa de l’église et l’obligea à retourner en enfer.

(Conté par le père Constant Tual, de Bain, couturier à la journée.)

Il est d’usage en été, à la campagne, de laisser la porte de l’église ouverte le dimanche pendant la grand’messe.

Les paysans habitués à respirer le grand air, n’aiment pas à être enfermés, et beaucoup d’entre eux se tiennent même au dehors de l’église. On les aperçoit, assis sur des billes de bois, ou sur des pierres, récitant leur chapelet.

Un dimanche, dans le petit bourg de Pierric, non loin du Grand-Fougeray, le curé était en chaire, en train de prêcher et, dans