Page:Adolphe Orain - De la vie à la mort - Tome second.djvu/96

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ainsi : « Quand ma mère m’a mis au monde, elle est morte.

» L’autre jour, j’ai fait un pet devant mon père qui m’a dit : « Va pu lin, vilaine bête, tu m’empoisonnes. »

» J’ai mieux aimé laisser pourrir les fruits du courtil que de les donner aux pauvres. »

— Ça c’est mal, mon enfant.

« Enfin j’avais lavé mon corset, et l’avais mis à sécher sur une haie lorsque Gros-Jean, est passé par là, qui a voulu le prendre. J’avons tiré chacun de notre bout, mais il a été le plus fort et il a emporté mon cor, mon cor, mon corset. »

(Conté par la femme Delamarre, de Bruz.)
Les Saints en révolution dans la chapelle de l’Ermitage

Il existe dans la commune de Goven, à trois kilomètres de ce bourg, sur la route de Baulon, une vieille chapelle appelée Notre-Dame-de-l’Ermitage. Son nom lui vient,