Page:Adrienne Durville, Carnet de guerre 1914-1918 n°10.pdf/28

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me dit que Leriche doit avoir bientôt son autochir et Roux-Berger partira dès son retour de permission. L’ACA 17 est à Reims avec une autre. Quant à l’hôpital de Troyes, il doit être transféré à Épernay très prochainement.

Arrivée à Paris.

Mercredi 6 novembre

Wilson répond à l’Allemagne que c’est à Foch qu’elle doit s’adresser pour connaître les conditions de l’Armistice.

Jeudi 7 novembre

Prise de Sedan, Rethel, Vervins. Comme nos soldats se chargent de l’évacuation du territoire. Les boches ont peur, ils annoncent que leurs envoyés sont partis.

Magnifique discours de Clémenceau[1].

Vendredi 8 novembre

Hier soir, les boches ont traversé les lignes et l’entrevue a eu lieu ce matin. Ils ont 72 heures pour donner la réponse.

La république est proclamée en Bavière ; l’armée boche envahit le Tyrol pour se défendre contre une invasion possible.

  1. [1] […] Clémenceau précise que, si « la victoire est assurée », « la paix n’est peut-être pas aussi prochaine » […] ; NdÉ.