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Page:Aimé-Martin - Plan d’une bibliothèque universelle.djvu/174

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CHAPITRE IV.

VUE DE L’INFINI. — GALILÉE.

Mais le moment est venu où le voile qui nous cache les profondeurs du ciel doit tomber ! C’est aux enfants d’un lunetier de Middelbourg que la science doit la découverte du télescope. Le hasard voulut qu’en jouant avec des verres concaves et lenticulaires ils rencontrassent précisément la distance qui grossit les objets. Le bruit de ce prodige traversa les Alpes, et parvint jusqu’à Galilée, mais sans développement, sans détails. On lui dit seulement qu’on avait trouvé une combinaison de deux verres au moyen de laquelle les objets paraissaient considérablement agrandis. Ce phénomène le fit réfléchir ; il prit deux morceaux de