Page:Aimé-Martin - Plan d’une bibliothèque universelle.djvu/448

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

comme les patriarches, tantôt à main armée comme Sésostris. À côté des conquérants il y avait les poètes, comme Homère ; les géographes, comme Strabon, et enfin les commerçants qui, par cupidité, cachaient leurs découvertes. Deux lignes mystérieuses de Diodore de Sicile donnent aux Carthaginois la gloire d’avoir les premiers touché aux rives de l’Amérique.

Parmi les rares monuments qui nous restent de cette époque nous avons recueilli Strabon et Pausanias ; les quatre Périples d’Hannon, de Scylax et d’Arrien ; enfin les voyages de Néarque, relation maritime de l’expédition d’Alexandre.

Quant aux Romains, ils se sont montrés plus ambitieux de posséder le monde que de le connaître. Point de relations de voyage ; beaucoup d’histoires de conquêtes. Ce peuple cherchait les peuples, comme l’aigle cherche une proie. Un seul fait suffit pour le caractériser. Maître de l’Égypte, il ne pensa ni à interroger ses annales, ni à déchiffrer ses hiéroglyphes, et ce dernier flambeau