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culture de la pomme de terre industrielle et fourragère

quatorze variétés que déjà j’avais cultivées en 1887, et dont les premiers plants m’avaient été remis par M. Boursier.

En même temps, j’ai, à Clichy-sous-Bois, mais sur des surfaces restreintes (2,5 ares), continué la culture des quatre variétés que déjà depuis deux ans j’y avais récoltées.

A Joinville-le-Pont, les 2 hectares destinés aux essais de 1888 ont été travaillés, labourés, hersés, plantés d’un seul coup ; chacun d’eux a reçu, au mois de février, 20000kg de fumier de mouton, et l’engrais a été complété par l’addition en mars de 500kg d’un mélange composé de :


Superphosphate riche 
 225kg
Nitrate de soude 
 125kg
Sulfate de potasse 
 150kg


A Clichy-sous-Bois, le mode de culture et l’engrais employés ont été les mêmes.

Les plantations ont eu lieu du 17 au 25 avril.

Très belle au début de la campagne, la végétation a malheureusement été influencée d’une manière sensible par l’apparition de la maladie au commencement d’août ; un traitement d’ensemble de la culture au moyen de la bouillie bordelaise a permis de réduire dans une mesure importante les conséquences fâcheuses que cette apparition permettait de redouter ; appréciables au moment de la récolte, ces conséquences fâcheuses n’ont pas été telles cependant que le sens général des résultats s’en soit trouvé modifié.

La maturité s’est produite de bonne heure, et l’arrachage a eu lieu du 10 au 15 septembre pour les variétés hâtives, du 25 septembre au 1er octobre pour les variétés d’arrière-saison.

La récolte tout entière a été passée à la bascule ; des échantillons bien moyens ont été choisis sur chaque lot, rentrés au laboratoire et soumis à l’analyse en recourant au procédé de dosage de la fécule que je décrirai bientôt.

Les résultats de la campagne sont résumés dans le Tableau suivant, où sont indiquées les surfaces cultivées, la teneur en fécule anhydre et l’évaluation à l’hectare du poids de tubercules et du