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COEUR-DE-PANTHÈRE

Au moment où Oakley se concertait à ce sujet avec Marshall, une clameur effrayante se fit entendre derrière les Sauvages ; elle fut suivie d’un coup de feu. L’un des Pawnies tomba raide mort.

Les deux autres se retournèrent pour faire face au nouvel ennemi qui les prenait ainsi à l’improviste ; mais, au même instant, la lourde crosse d’une carabine s’abattait avec une violence irrésistible sur la tête de l’un d’eux, et l’étendait par terre comme un bœuf assommé. Puis, avec la rapidité d’un Tigre, le nouveau venu enlaça dans ses bras le dernier sauvage, l’enleva comme un enfant et le brisa contre les rochers, sans qu’il eût pu pousser un cri.

Quindaro !  ! s’écria Oakley en reconnaissant le fantastique auxiliaire qui était survenu si à propos.

— Quindaro, à votre service.

Et sans dire un seul mot de plus, cet homme étrange se mit à remonter la montagne avec une agilité inouïe.

— Arrêtez-vous un moment ! Quindaro ! un seul instant ! crièrent ensemble Oakley et Marshall.