Page:Aimard, Auriac - Jim l’Indien.djvu/195

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ture plus d’une tête Indienne fut brisée par ce terrible moulinet. Mais un coup de tomahawk l’atteignit traîtreusement par derrière ; il tomba en jetant un grand cri : au même instant, son meurtrier eut le crâne troué par une balle que lançait l’infaillible carabine de Jim.

En voyant tomber le vieux Brainerd, les Indiens firent un mouvement pour se jeter sur lui et l’achever par terre ; mais le coup de feu tiré par Jim leur donna à réfléchir, ils reculèrent de quelques pas et regardèrent de tous côtés afin de découvrir ces adversaires imprévus.

Les deux jeunes gens voulurent s’élancer au secours de leur famille : le Sioux, sombre et les sourcils froncés, leur barra rudement le passage.

— Ici ! restez ! grands fous ! Eux vous tuer, vous scalper, comme rien !

— Allons donc ! répliqua Will ; resterons-nous là, à voir massacrer nos amis ?

— Restez ! mauvais sortir de la maison, feu par les fenêtres !

Joignant l’exemple aux paroles, l’Indien arma sa carabine, visa un Sauvage prêt à poignarder l’oncle John, et l’abattit. Les jeunes gens l’imi-